À ne pas confondre avec des drains d’infiltration.
Elles permettent, après une fosse toutes eaux, d’utiliser le sol en place pour épurer les effluents pré-traités en circuit fermé.
L’avantage est le faible coût de ce système.
Rarement adapté à nos types de sol argileux, il prend de la place (plus de 100 m²).
Un système en sol reconstitué composé de gravier et d’un sable spécialement adapté.
Un entretien tous les 6 mois du préfiltre de la fosse toutes eaux évite le colmatage. Oublié les filtres constitués avec du sable de maçonnerie qui se sont colmaté.
Cette filière reste une des moins onéreuses.
D'après les études du Conseil général, la filière filtres à sable sans poste de relevage reste une des moins onéreuses.
Qu’ils soient en zéolite, à coco, ou en laine de roche, le principe reste le même. Une fosse toutes eaux surdimensionnée par rapport à la moyenne et un substrat de filtration disposé dans une cuve.
Filière ne prenant que 10 m² au sol environ (tout compris), elle reste relativement chère à l’achat même si les prix tendent à baisser.
À noter que le substrat devra, dans les 8 à 15 ans après la mise en service, faire l’objet d’un changement par l’intermédiaire du couvercle sans détériorer le terrain.
Ce système est similaire à la constitution d’un filtre à sable.
Généralement composé de 2 filtres sans fosse toutes eaux, les plantes macrophytes qui colonisent le système se chargent d’aider à l’élimination des éléments bruts.
Attention : les plantées de roseaux demandent autant de surveillance qu'un jardin.
Il existe 2 types de micro-stations :
L’avantage majeur de ces systèmes est la faible emprise au sol : 3 m² suffisent pour certains modèles et le coût d’achat est environ le même qu’un filtre à sable.
Mais il ne faut pas oublier que c’est un système mécanique. Il est le seul assainissement non soumis au prêt à taux zéro car consommant de l’énergie (en moyenne 50 € par an). Les pièces mécaniques sont à entretenir, et des réglages doivent être effectués. Il est donc fortement recommandé de prendre un contrat d’entretien coutant en moyenne 130 € par an. La vidange est à effectuer 2 fois plus souvent qu’une fosse toutes eaux classique.
Bilan : le coût sur 15 ans n’est pas négligeable. Même si les 2 types de culture sont agrées il est généralement indiqué qu’il y a moins de problème sur les cultures fixées que sur les cultures libres.
Hormis les filières classiques, d'autres dispositifs peuvent être mis en place.
> Retrouvez la liste des dispositifs agréés sur le site interministériel sur l'assainissement non collectif
Hormis les filières classiques, d'autres dispositifs peuvent être mis en place.